ÉTAPE n ° 1
On procède à la construction des accotements (ou appuis) sur les côtés du chantier ferroviaire ou routier. Les supports peuvent être réalisés à la fois avec des parois en béton armé, pieux forés ou tout autre type de fondation indirecte choisi en fonction des caractéristiques du sol. De même, les travaux de support des fouilles sont réalisés pour la construction des rampes d’accès au passage souterrain et, sur ces structures, des bordures de liaison sont créées qui remplissent initialement les fonctions de base pour la préfabrication du tablier puis assument la fonction de voies pour le lancement de ce. Le tablier, qui peut avoir la forme soit d’une simple plaque, soit d’un « U » inversé, selon la distance entre les supports, peut être équipé d’un pied métallique.
ÉTAPE n ° 2
Lors des brèves interruptions nocturnes de la chaussée traversée, qu’elle soit ferroviaire ou routière, deux murs sont créées placées transversalement au site lui-même et sous la chaussée, parallèlement à l’axe du passage souterrain, le long des bords extérieurs des rampes. Ces cloisons sont obtenues par fonçage de palplanches métalliques, ou encore par micropieux ou jet grouting et sont destinées à permettre l’excavation ultérieure qui sera réalisée sous le pont lancé, dans des conditions de sécurité absolue.
ÉTAPE n ° 3
Après mise hors service de la voie ferrée (ou de la route), le tablier préfabriqué est installé par poussée effectuée avec des vérins hydrauliques. Le tablier progresse à partir d’un support jusqu’à ce que celui placé à l’extrémité opposée soit atteint. Pour permettre l’avancement du tablier lors de la poussée, l’excavation simultanée du sol est réalisée sur l’avant de celui-ci. Une fois les opérations terminées, le site ferroviaire (ou routier) est restauré et rouvert à la circulation. Les opérations de poussée durent généralement moins de six heures et ont lieu la nuit. Les jours suivants, les fouilles souterraines sont terminées et les structures restantes sont terminées.